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Ma Scott 6'0'' #2 et quelques sedges maison en CDC et poils de chevreuil |
Que ce soit à la Petite-Sarine,
sur le Doubs ou non loin d’ici sur un torrent de montagne. Sur les contreforts
des alpes Juliennes en Slovénie, dans le Triglav à braver les puissantes eaux
limpides et bleutées sur fond de gravier blanc de la Soca. Ou encore dans l’univers
magique et tranquille au milieu de la plaine karstique de Planina au bord de l’Unica,
l’engouement que j’ai à vouloir lancer une mouche sur la surface de l’eau est à
chaque fois identique. Je dirais de cet engouement qu’il est devenu plutôt humble.
Oui c’est cela, plutôt humble. Je suis devenu humble par ce qu’au fil des
ans, j’ai appris à connaitre mes limites et mes faiblesses face à l’aspect
terriblement impondérable de la pêche à la ligne. Ce n’est pas que je sois dans
le doute sur mes capacités de pouvoir leurrer les poissons mais simplement pour que cela puisse se réaliser, il y a au préalable un nombre relativement élevé de paramètres qui doivent converger avant de pouvoir prétendre capturer quoi que ce soit. Dès lors, se posent immanquablement quelques questions. Premièrement, y’a-t-il des poissons dans
cette rivière? Et s’il y en a, sont-ils en activité? Y’a-t-il des
insectes en émergence? Est-ce que l’eau a une température idéale? La
rivière n’est-elle pas trop haute ou au contraire trop basse et chaude ?
Ai-je la bonne imitation et est-ce que je la présente bien? Mon fil est-il
suffisamment solide et n’ai-je pas de nœuds sur ma pointe? N’y a-t-il pas
trop de vent et est-ce que mon approche est silencieuse? Et enfin, n’aurais-je simplement pas la scoumoune comme invitée de dernière minute? Cela en fait des choses qui
nécessitent de l’expérience et de la maitrise pour éventuellement glisser une créature de l’univers aquatique dans l’épuisette! A la fin, tout cela force également au respect car bien souvent le hasard s'en mêle et transforme la prise en offrande.
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C'était la première de la saison en sèche
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Montage de quelques mouches CDC pour le Doubs en début de saison |
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Simon et une jolie zébrée en sèche |
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L'offrande de la rivière |
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Simon en pleine action sur un beau pool du Doubs |
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Arnaud sur un beau courant au Pré-d'en-Bas |
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Lucien sur un torrent de montagne rive gauche de la Sarine |
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Fôret riveraine au printemps à la Neirigue |
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Un coin juste magnifique à 10 minutes de la maison... |
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Frédéric tente sa chance sur une truite difficile |
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Il y avait quelques truites qui mouchaient plus en amont! |
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Keep them wet! |
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Les sous-bois au bord de la Petite-Sarine |
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L'ail des ours en fleur |
Dans un tout autre registre et
ceci depuis quelques années, je me suis rendu compte que l’acoustique d’une
rivière est devenue importante pour moi. On a souvent tendance à dire que le
cadre d’une rivière est magnifique lorsque sa morphologie est encore naturelle si possible dans un écrin forestier ou campagnard et loin des infrastructures
humaines qui pourraient enlaidir le panorama. J’ai régulièrement privilégié ces
cadres de pêche ici et ailleurs et mes voyages en Alaska par exemple m’ont
amené certaines fois très loin de toute civilisation humaine. Mais depuis
quelques temps, je me suis rendu compte que le paysage sonore d’une rivière ou
d’un lieu de pêche a une grande importance et une influence non négligeable sur
ma perception, sur mon positionnement de pêcheur dans l’environnement où il m’arrive
de progresser. Ce paysage sonore se modifie sans cesse au fil de l’eau. Qu’on
aille amont ou aval, que la rivière soit rapide ou lente et parsemée d’obstacles
ou pas, le son ou plutôt la voix de la rivière change. Qu’on s’éloigne des
berges et qu’on rentre dans la forêt riveraine et voici que le chant des
oiseaux ou le bruissement du vent dans les feuilles des arbres deviennent à nouveau perceptible. Tout cela créé un ensemble sonore qui m'entoure et qui contribue
grandement à stimuler les sens de manière bienfaisante et à la réussite d'une partie de pêche. Au contraire, un endroit sujet
au bruit d’origine humaine, moto, voiture, avion et j’en passe, me perturbe même
si ce site est beau et propice à la pêche car il est entrecoupé de phases discordantes
et défavorables à la méditation ainsi qu'à la contemplation des
lieux.
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Une belle Marmorata en sèche sur le Trophy Zone de l'upper Idrijca |
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Alain sur un gobage. Prendra ou prendra pas? |
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Le résultat: une belle truite sur une imitation d'éphémères numéro 18! |
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Catch and Release! |
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Une arc sur le Trophy Zone sur bas de ligne 10/100. Un truc de ouf!
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Magnifique Soca dans le parc du Triglav |
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Une belle Marmorata de la Soca en sèche sur Branko Killer numéro 10! |
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The famous Soca trout (Salmo Marmoratus) |
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Une perle de rivière: l'Unica! |
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Un magnifique ombre des Balkans de l'Unica
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Un méandre silencieux de plus dans la plaine karstique de Planina |
J’ai eu à nouveau l’occasion
de me rendre plein de fois à la rivière cette année et même si la météo ne fut pas la meilleure
pour la mouche en raison des longues périodes d’intempéries ce printemps et durant
une partie de l’été, j’y ai passé de magnifiques moments. De beaux poissons,
ici et aussi en Slovénie cet automne. Merci mère nature pour ta générosité !
Par la même occasion, j’aimerais vous remercier, vous mes potes de pêche qui sans
vous, cette passion ne serait pas partagée. C’est sympa de faire le pêcheur solitaire
mais quel plaisir aussi de pouvoir se raconter des histoires incroyables et de passer
des bons moments ensemble au bord de l’eau grâce à ce fil rouge qu’est notre passion
commune ! Alors merci les amis et je vous dis à l’année prochaine pour de
nouvelles aventures sur notre terrain de jeu favori ! Je
vous mets quelques photos, mon ''Best of 2021'' pour vous donner de
bonnes raisons de vous impatienter pour la prochaine saison! 😉
Angelo
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Coprin chevelu (Comprinus comatus) en bordure de rivière |
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Dernière partie de pêche de la saison sur un torrent de montagne |
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Une petite merveille de la nature |
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Selfie avec ma nouvelle casquette Simms! |
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Ce qu'il reste de ma mouche après une partie de pêche fructueuse! |